Épée d'enfant Vue générale

À partir du début du XVIe siècle, l'état noble est identifié par le port quasi permanent de l'épée, qui devient une des pièces du costume de cour masculin. Les très jeunes gentilshommes ne dérogent pas à cette règle et reçoivent dès leur enfance des armes adaptées à leur taille et tout aussi aiguës que celles de leurs ainés.

Le nom du fourbisseur, François-Maximilien Fouasse, est gravé sur la lame, mais c'est bien la garde qui focalise les regards. En effet le travail de la poignée, recouverte d'un filigrane argenté, le pommeau et les quillons, à la fois gravés et dorés, font de cette épée de cour une arme de premier choix.