Demi-armure de chevau-léger. La défense de tête est une bourguignotte à timbre se terminant en pointe (munie d'un gland), visière mobile et grille à trois barres verticales formant mézail. Vaste gorgerin d'une lame. Colletin aussi d'une lame. Plastron sans arrêt de cuirasse présentant un éperon au tiers de son arête médiane. Braconnière et garde-reins de trois lames. Longues tassettes enveloppantes de neuf lames, formant cuissards. Epaulières égales, sans passe-garde et non recouvrantes. Défenses de bras complets, comprenant une petite cubitière ouverte et des lamelles articulées à recouvrement pour la protection de la saignée. Importants gantelets à doigts séparés, à crispins remontant haut sur les canons d'avant-bras. Cette armure présente un important décor gravé de bandes en bordure et au milieu de ses différentes pièces. Le décor s'apparente au Brunswick par la qualité de la gravure, l'horreur du vide, le pastillage du fond des bandes décorées. Mais, il est mieux organisé. Très composé, avec de véritables scènes mythologiques et rabelaisiennes sur le plastron, de beaux guerriers à l'antique au dos des épaulières. Il s'agit d'un modèle plus évolué et soigné. Un poinçon de Nuremberg figure en haut à droite de la dossière. Nuremberg fournissait à Brunswick ses modèles, d'autant qu'à Brunswick, il n'y a jamais de poinçon.
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