Loading

Casque du 2e et 3e porte-aigle

Ca.1812

Musée de l'Armée - Hôtel des Invalides

Musée de l'Armée - Hôtel des Invalides
Paris, France

Dès la proclamation de l'Empire, le 18 mai 1804, Napoléon Ier s'attèle au choix d'un emblème impérial. Après mûre réflexion, il choisit l'aigle aux ailes déployées, « porté de même manière que les Romains ». Une aigle de bronze doré moulu, exécutée par Thomire d'après un dessin original du sculpteur Chaudet, est alors fixée sur les hampes de drapeaux des bataillons et escadrons de l'armée. Napoléon, en diminuant l'importance attribuée jusqu'alors à l'étoffe d'un drapeau, donne un caractère symbolique et sacré à l'aigle (appelé « l'oiseau » par ses soldats). Désormais, la perte d'une aigle revêt un caractère déshonorant pour la formation en cause. Seule la prise d'un drapeau à l'ennemi peut effacer un tel affront et donner droit éventuellement à la remise solennelle d'une nouvelle aigle, remise par l'Empereur en personne. Bien que peu d'aigles aient été perdues au combat, Napoléon décide, en 1809, de réduire leur nombre à une seule par régiment, ce qui augmente d'autant plus leur valeur symbolique.
Cette coiffure comporte trois éléments : la bombe avec la visière et le protège-nuque, le cimier avec la chenille et la mentonnière.
La bombe est faite de deux demi-coques d'acier, assemblées et rivetées. La visière et le protège-nuque sont également rivetés à la bombe, les bords cerclés d'un jonc de laiton, ne possèdant pas de garniture en cuir.
Un petit cimier sur la partie supérieure de la bombe est constitué de deux ailerons et d'une entretoise. L'aileron est forgé à partir de l'étirement du haut de la demi-coque. Sur l'entretoise qui solidarise les deux ailerons repose la chenille de crin écarlate. Le dessous de la chenille est renforcé par une tige d'acier. L'une de ses extrémités comporte un crochet, l'autre un ergot. Au pied du cimier à l'avant est situé un petit étrier, à l'arrière un petit percement. La chenille est maintenue sur le cimier à l'avant par l'accrochage du crochet à l'étrier et à l'arrière par l'ergot, introduit et rabattu à l'intérieur de la bombe.
Chaque mentonnière est constituée d'une alaise en cuir de veau et d'un cordon de fermeture ; elle est recouverte d'une basane et garnie de 17 écailles. Chaque écaille est en laiton légèrement bombé. La partie visible est découpée suivant un ou plusieurs arrondis ; la première, 1 ; la deuxième, 2 ; les suivants, d'abord 3 puis _ 2 _ en alternance. Toutes sont agrafées sur la mentonnière. Seule la seizième est solidaire de la dernière par deux petits rivets. Rosette estampée de rayons et tenue à la bombe par deux agrafes, au centre une vis étoilée de cinq branches sert d'axe de rotation pour la mentonnière.
Cette coiffure, décrite par le colonel Bardin, n'a fait l'objet d'aucune ordonnance officielle pour sa mise en service.

Show lessRead more
  • Title: Casque du 2e et 3e porte-aigle
  • Date Created: Ca.1812
  • Location Created: France
  • Physical Dimensions: 0,215 (w) x 0,325 (h) x 0,35 (l) m
  • Provenance: acquisition date: January 1, 2013 (inventory checking)
  • Subject Keywords: Headdress, Horsehair, French First Empire
  • Type: Casque/Défense de tête
  • Medium: Acier, Laiton doré, Crin, Corde, Cuir
  • Inventory: 2013.0.456
  • Historic Period : First French Empire (1804-1815)
Musée de l'Armée - Hôtel des Invalides

Get the app

Explore museums and play with Art Transfer, Pocket Galleries, Art Selfie, and more

Home
Discover
Play
Nearby
Favorites