Le koto japonais appartient à la vaste famille des cithares. Apparu au Japon au début du VIIIe siècle, il est probablement d’origine chinoise. Aujourd’hui, le koto joue un rôle soliste dans la musique de chambre sankyoku, aux côtés de la flûte shakuhachi et du luth shamisen.
Le koto se joue avec trois plectres fixés au pouce, à l’index et au majeur de la main droite pour pincer les cordes. Le pouce et l’index de la main gauche appuient sur les cordes près des petits chevalets, pour obtenir un glissando ou un ornement bien précis.
Fabriqué en 1780 par Yasujiro Ogura, le plus grand maître facteur de koto, l’instrument du Musée a été offert en 1962 par un autre facteur, M. Sahei Mizuno, en signe d’amitié franco-japonaise. Les cordes en soie torsadée, et les motifs floraux réalisés à partir de matières précieuses, comme l’or, le corail, le jade, l’ivoire, l’argent, l’ambre et la nacre, en font un instrument exceptionnel.