Photographie d'une femme cipungu, au collier de cercles de bois pyrogravés et de torsades de fibres; parures de grandes coquilles marines (conus) appelées "ompale"; dans les cheveux une épingle de bois sculptée et gravée. «Tous ces peuples portent de grandes plaques circulaires montées sur cuir: colliers, brassards, pendentifs qui retombent dans le dos. Ces grandes plaques d’un beau blanc sont faites du sommet d’une grande coquille marine (conus) sciée et montée au moyen d’un bouton de laiton. Il s’agit là de trésors de famille qui autrefois étaient réservés aux seuls chefs ou «soba», ainsi qu’à leurs femmes. Maintenant ces parures fort recherchées passent de mère à fille. En vain nous avons cherché à nous en procurer, malgré les sacrifices que nous étions prêts à faire. Invariablement on nous répondait: Je ne puis le vendre, il n’est pas à moi.» Théodore Delachaux, dans Théodore Delachaux et Charles Emile Thiébaud. 1934. Pays et peuples d’Angola. Neuchâtel/Paris: Victor Attinger, p. 76.