François Ier constitue le parc de Chambord en « capitainerie royale des chasses » à partir de 1547.
Dès lors, cette réserve cynégétique, en partie close, est surveillée et entretenue par un capitaine et quelques gardes.
De nombreuses mesures de sauvegarde de la faune sauvage (en particulier des cervidés et sangliers, gibiers royaux par excellence) ou d’interdictions d’accès et d’usages du territoire sont édictées. Nul ne doit porter atteinte au domaine des seuls plaisirs du souverain. Les contrevenants sont sévèrement punis par les officiers de justice de la maîtrise des Eaux et Forêts de Blois sur le rapport des gardes de Chambord, notamment pour les délits de braconnage.
Dans les siècles suivants, la capitainerie royale des chasses de Chambord s’étend encore sur le plan géographique et juridictionnel, attisant le mécontentement des populations locales.