Le vélo à vapeur

Plus d’un an avant Louis-Guillaume Perreaux à qui l’on attribue l’invention de la moto, un inventeur imagine de propulser un vélocipède non pas à l’aide de la force humaine mais à l’aide de la vapeur. Cet homme n’est pas le premier venu : polytechnicien, ingénieur-civil, professeur de physique au Collège royal de Versailles, multi-inventeurs maintes fois brevetés et député ariègeois, c’est Antoine Galy-Cazalat. Ses travaux font l’objet de nombreuses séances à l’Académie des sciences notamment pour un fusil de guerre, un chalumeau à gaz tournant, une lampe à hydrogène, une autre machine à gaz d’hydrogène, un bateau à vapeur, etc. Le 22 mai 1830, il dépose un nouveau brevet consistant en une nouvelle machine à vapeur plus particulièrement applicable à de nouveaux bateaux dits galiotes à vapeur qu’il installe dans une voiture pour en faire une machine locomotive terrestre pour routes ordinaires. Après avoir travaillé de concert avec un certain Charles Desnos-Gardissal, Antoine Galy-Cazalat dépose quelques mois avant sa disparition, le 22 mars 1869, le brevet pour les applications du pendule dynamique Galy-Cazalat aux vélocipèdes, aux machines à coudre et aux tours à pédales devançant ainsi le vélocipède à grande vitesse à vapeur que Perreaux propose en 1871