Le canon taillé à pans sur l'ensemble de sa longueur est insculpé sur le plat supérieur, au niveau du tonnerre, du poinçon Stöckel a 4850 (correspondant aux lettres « T » et « H » rassemblées) que l'on retrouve également porté aux inv. M 103 (N° 5) - M 104 (N° 4) - 2840 PO (N° 4) du musée de l'Armée et inv. A 1111 (N° 4) de la Wallace collection.
La platine simple en métal uni, équipée d'un couvre-bassinet actionné par un bouton de rappel, présente la pointe arrière caractéristique des rouets français.
La monture de qualité est en bois de poirier. Sa poignée, doublée depuis la queue de culasse du double renfort métallique, est complétée d'un pommeau à côtes, que soulignaient anciennement des tigettes d'argent dont témoignent les deux exemples subsistants ; cette construction à côtes est reprise en la même place sur le pistolet inv. M 23 933 (N° 256).