Dans les années 1950, le public se réfère moins au théâtre pour découvrir les couturiers à la mode, préférant rêver au cinéma devant les stars de Hollywood, à la frontière de la vie réelle et de la vie idéale. Dans l’industrie textile, le Tergal, les indéplissables, le nylon, participent à la démocratisation de la mode avec le développement de la confection. Ces progrès sont une aubaine pour les ateliers de costumes de scène qui s’en emparent pour créer des effets visuels efficaces, moins coûteux que les ennoblissements traditionnels – brillances, collages, matières synthétiques imitant la soie, le cuir ou la fourrure –, assurant confort et aisance pour les interprètes et facilité d’entretien. Les signatures existent toujours, et chaque création à la scène apporte son risque, entre clin d’oeil à la standardisation et nouveauté culturelle.
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