... une couturière lui amena sa fille tombée malheureusement, la cuisse était brisée. La Tabar prit un vieil almanach et posa à même la peau cet appareil simplifié et malpropre... elle ficela solidement la jambe, serra le genou et la cuisse avec des ganses, comme celles qu'on met au bas des jupes, afin , m'expliqua-t-elle, d'empêcher le sang de balloter. Ceci terminé, elle pria la mère de l'enfant de dénouer, une fois chaque jour l'appareil et d'enduire la peau avec du beurre cru, en frottant légèrement de bas en haut. source: Charles Géniaux dans La vieille France qui s'en va.