moi, je m'en retourne seuic . Farce que l'interrogation qui me reste est celle-
ci: tu dis "je vis de cette approbation la" et tu ne prends pas conscience de
ce qui te fait vivre en réalité. Tu es convaincu de vivre de cela.
P. - Non, je ne suis pas convaincu que je vis de cela, mais que j'ai
besoin aussi de cela. Ma structure avec toi a duré parce que j'ai pu réunir les
deux choses. Au contraire, maintenant, tu raffines peu à peu tes exigences, ta
perspective, et tu ne veux absolument plus penser à rester près de moi, étant
donné que je préserve, que je tiens compte aussi de cet aspect là. Et c'est un
droit que tu as, d'être intolérante toujours vis à vis de cette autre corde à
laquelle je suis attaché. En ce qui me concerne, j'aurais trouvé, non pas ce
dont parlait Hegel en théorisant la maturité de l'homme et la dérision de la
femme, mais cet arrangement qui nous a été possible, de quelque manière, tous
les deux attentifs et nous accompagnant par amour, par affection, par
sympathie, et aussi pour ne pas porter les choses à l'état de crise. Parce que
vivre une crise de rupture est une bétise. Non, c'est un malheur, ou bien
prendre les choses sur un mode qui les rendent drastiques,
décisives,déterminantes, répulsives dans le sens où il n'y ait même plus de
sympathie. Bien sûr, si nous ne pouvons plus vivre sans le désir de
collaborer, même en faisant semblant de vivre un désaccord arrangeable, il ne
nous reste plus qu'à dire "vivons séparés, éloignés". Mais tous les deux, nous
avons vécu avec la sensation que notre vie ensemble était possible et
maintenant nous nous apercevons que mes exigences augmentent, probablement,
et que les tiennes aussi.
C. - La relation avec toi me met dans des situations extremes que je peux
vivre une fois, mais dont je ne peux m'adapter à penser qu'aujourd'hui et
dorénavant, il en sera ainsi.
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