Armure 'Maximilienne'. La défense de tête est un armet à mézail 'à soufflet' d'une seule pièce. Le timbre dépourvu de crête épouse de près la forme du crâne. Le couvre-nuque présente deux lames. Cet armet est rapporté. Le grand colletin de quatre lames offre une gorge à la partie supérieure. La défense de tête devait être un armet à gorge. Grandes épaulières très recouvrantes, elles se rejoignent même sur la dossière. Elles sont très inégales, mais à passe-gardes égales. Plastron très bombé avec trous de faucre. Défenses de bras complètes avec cubitières fermées particulièrement développées, terminées par des gantelets à doigts joints. Du côté droit, il ne reste que le garde poignet. Braconnière de trois lames supportant des tassettes à contours arrondis de quatre lames. Garde-reins de deux lames. Les cuissards (à lame supérieure mobile) formant avec les genouillères un ensemble articulé. Grèves fermées et lisses et solerets en 'pattes d'ours'. Outre les cannelures, cette armure est décorée de fortes torsades en bordure des pièces. A ce sujet, il convient de remarquer que les rainures des torsades des épaulières et des bras (gantelets non compris) sont doubles alors que partout ailleurs elles sont simples. Cela tendrait à prouver que ces pièces, qui conviennent très bien, sont rapportées. Elle porte les poinçons de la ville de Nuremberg et de Frederic Schmidt sur le plastron, la dossière et les deux épaulières.