Deux cassenoix d’Amérique gris clair et noir, des oiseaux de la taille d’un merle, sont perchés sur des cônes de couleur caramel au sommet d’un pin flexible, dans le parc national Banff. L’oiseau de gauche se tient à l’envers, le bec enfoui dans le cône, où il cherche des graines. L’oiseau de droite a les pattes sur deux cônes différents et tient une graine dans son bec. En arrière-plan, on voit un ciel gris foncé flou.
Le pin flexible et le pin à écorce blanche entretiennent tous deux une relation symbiotique semblable avec le cassenoix d’Amérique. L’oiseau a besoin des graines de ces deux arbres pour survivre, et il les enfouit dans le sol pour disposer d’une source de nourriture fiable tout au long de l’hiver. Certaines des graines enterrées sont oubliées par les oiseaux. Il arrive alors qu’elles germent et deviennent de nouveaux semis. Bien qu’ils poussent à plus faible altitude que les pins à écorce blanche, les pins flexibles ont une écologie semblable et sont menacés par les mêmes facteurs. Cet arbre fait actuellement l’objet d’un examen en vue de déterminer s’il doit être inscrit à la liste des espèces en voie de disparition au Canada de la Loi sur les espèces en péril, où l’on trouve déjà son proche parent le pin à écorce blanche. Les biologistes prennent des mesures semblables pour la conservation des deux essences dans les parcs des montagnes du Canada.