Cet ensemble, composé d’une chambre noire et du matériel nécessaire à l’obtention des daguerréotypes, a été offert au Conservatoire des arts et métiers en 1881 par Jean Félix Bapterosses, manufacturier à Briare, et son gendre Alfred Loreau. Ce don a été réalisé par l’entremise de Victor de Luynes et d’Arthur Liébaut, membres du Conseil de perfectionnement du Conservatoire. Ces collections historiques devaient figurer dans la galerie dédiée aux arts graphiques et à la photographie, nouvellement créée dans l’établissement. « Les objets que vous recevrez […] sont passés directement de l’atelier de Daguerre aux mains de Monsieur Bapterosses et nous vous les transmettons tels qu’ils étaient groupés », écrivait Loreau à Hervé Mangon, directeur du Conservatoire. Nous ignorons dans quel contexte Bapterosses avait acquis ce fonds, ni quels liens l’unissaient à Daguerre. Rappelons, pour en mesurer l’importance, que Daguerre perfectionna les recherches de Nicéphore Niepce. Baptisé « daguerréotype », son procédé est acquis et divulgué en 1839 par le gouvernement français pour l’offrir à l’Humanité.
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