La Troisième République fut un âge d'or de la peinture militaire. Au traumatisme de la défaite de 1871, les peintres repondirent par des images, parfois inoubliables, des actions héroïques et glorieuses des combats malheureux.
La défense de la porte de Longboyau illustre le sauvetage d'une pièce d'artillerie pendant les combats qui se déroulèrent autour de Paris investi, le 21 octobre 1870, lors d'une sortie des Français dans le secteur de Bougival-Sant-Cucufa. Au milieu de l'après-midi, les Prussiens refoulent l'infanterie française du parc de Malmaison, et les pièces d'artillerie placées par le capitaine Nismes en avant de la porte de Longboyau doivent être abandonnées, sauf une qui a pu être attelée.
Le capitaine Nismes et la poignée de chasseurs lutteront jusqu'à leurs dernière cartouche.
Alphonse de Neuville tire un tableau inspiré dont la composition vigoureuse soutient le drame qui se joue. Magistralement mis en scène, Longboyau est l'un de ses chefs-d'oeuvre.
La guerre engagée avec la Prusse est fatale au Second Empire. L'anéantissement des armées de Napoléon III à Sedan puis à Metz suscite un sursaut de résistance contre le régiment défaillant et contre l'occupant. Des combats héroïques retardent l'invasion dans la région parisienne et sur la Loire jusqu'à l'armistice du 28 janvier 1871.
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