Afin de contourner les restrictions du Traité de Versailles en matière d'armement imposées à l'Allemagne, la firme allemande Rheinmetall-Borsig A.G. prend le contrôle de la société suisse Waffenfabrik Solothurn A.G et développe un fusil antichar en calibre 20 mm. Vendu à l'armée italienne et utilisé en Libye, le fusil antichar Solothurn S18/1100 tire, en semi-automatique et en automatique, une munition capable de perforer 40 mm d'acier à 100 mètres.