Planche composée de 2 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Fontaine d'El-Adhout, dans le désert, entre Quénéh et Cosséir ; la route traverse en cet endroit la chaîne arabique, ou le Mokattam, qui borde toute la partie orientale de l'Egypte supérieure entre le Nil et la mer Rouge : ces rochers, de schiste verd parsemé de quartz, ressemblent au marbre verd antique : les montagnes du fond sont schisteuses et roussâtres ; au milieu de l'estampe sont des excavations de la roche, et la fontaine, dont l'eau est fraîche et assez bonne : tous ces groupes sont des portraits fideles de notre halte en allant à Cosséir (voyez le journal, tome II, page 225). N° 2. Arrivée des Français à Cosséir ; la mer Rouge dans le fond ; la rade de Cosséir avec les barques de Iambo, telles qu'elles y étoient lors de notre arrivée ; à droite, le château arabe dans l'état où nous l'avons trouvé, le canal, la ville, la plage blanche et nue, sur laquelle se découpoient les groupes, tels qu'ils se présenterent lors de notre arrivée ; les Arabes qui nous avoient accompagnés suivent la députation des habitants de Cosséir, qui abordent le général Belliard, commandant l'expédition ; les Français, descendus de leurs chameaux, viennent de se former, et l'artillerie , marchant en ordre, va prendre possession du chateau. Cette estampe, gravée par Bertaux, est à mettre à côté des ouvrages les plus distingués du célebre Callot.
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