Les représentations stylisées d'un humain, le plus souvent un bébé, un enfant ou une femme adulte, et destinées à l'amusement des enfants, sont les plus anciens jouets découverts jusqu’à présent. Certaines de ces représentations ont même été retrouvées dans des tombeaux égyptiens. Qu’elle soit en terre cuite, en bois, en cire ou encore en os, en chiffon ou en papier et aujourd’hui en plastique, la poupée est un objet commun à toutes les sociétés. Depuis lors, les artisans n’ont de cesse de l’améliorer, pour le plus grand plaisir des enfants. Les membres s’articulent, les poupées s’habillent à la dernière mode et deviennent même coquette, leurs yeux sont en verre, la peau et les cheveux sont peints.
Les différentes innovations techniques du 19e siècle permettent de faire parler les poupées. Ainsi, en 1823, Johann-Nepomuk Maelzel, inventeur et ingénieur bavarois, célèbre pour avoir breveter le métronome, dépose aussi le brevet de la poupée parlante. Par l’intermédiaire de soufflets, de anches de pavillons et de claviers mis en mouvement par les bras de la poupée celle-ci peut prononcer des sons pour former les mots maman et papa.
L’industrialisation et les nouvelles techniques de production voient ensuite l’apparition du « bébé » à la tête en faïence ou en porcelaine et du « poupon » à corps mou qui représente le nouveau-né, avec une grosse tête sans cheveux et des yeux qu’on dit « vivants », puisque désormais ils peuvent regarder aussi sur les côtés. Au même moment, Thomas Edison invente et brevète lui aussi une poupée parlante qui est commercialisée en 1889. Cette poupée contient un petit phonographe que l’enfant actionne manuellement et qui contient une douzaine de chanson.
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