La pêche au lamparo est une expression issue de l'espagnol lámpara qui signifie lampe. Ce procédé fait notamment référence à l'utilisation de la lumière pour la pêche et s'appuie ainsi sur le phototropisme des poissons attirés à la surface de l'eau par une source lumineuse. Dès 1836, Elisa Caroline Edwards emploie ce principe en concevant un charriot porte lumière destiné à attirer toutes sortes de poissons.
"Le premier principe consiste à entretenir une lumière dans un vase de verre au-dessous de la surface pour attirer le poisson, ce qui s'opère en établissant un double courant d'air. Il s'appliquera pareillement avec un grand succès à la pêche aux baleines, attirées par l'effet des lumières, brûlant au-dessous de la surface de l'eau et qui dès lors peuvent se voir à une très grande distance, l'harponnage n'en deviendra que plus facile et la pêche plus abondante. Il en sera de même pour toute espèce de poissons. Le second principe est d'entourer cette lumière de verres de couleurs, soit en totalité ou en partie de manière à pouvoir présenter à l'extérieur une lueur rouge et bleu qui aurait l'avantage d'attirer le poisson le jour comme la nuit et, en même temps, de répandre une clarté naturelle dans l'intérieur de l'appareil. Le troisième principe est de se servir de poissons vivants comme appâts pour attirer ceux de l'extérieur. Le quatrième principe consiste à se servir de glaces disposées de manière à ce que le poisson trompé par sa propre vue, soit encore bien plus attiré et rassuré, et tombe avec plus d'empressement dans le piège. Le cinquième principe est de porter la réverbération de la lumière à une grande profondeur par le moyen d'un réflecteur, afin d'attirer les poissons dans un espace peu étendu et d'y placer les lignes avec plus d'avantage. Quant à la pêche aux harengs, l'effet de la lumière au-dessous de la surface de l'eau a été si puissant, que dans une expérience qui en fut faite, et dont je fus témoin, 23 000 harengs se prirent en une seule nuit, dans les filets qui avoisinaient la lampe".
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