Malgré le nom d’appareil plongeur, l'équipement qui fait l’objet du brevet d’invention déposé en 1843 par Jean-Jacques Danduran est une cloche à plongeur individuelle. L'inventeur cherche à résoudre le danger occasionné par l’emploi de l’air comprimé pour la respiration du plongeur. Ainsi, il préconise l'utilisation de l'air atmosphérique pour alimenter le plongeur, comme pour le cuirassier aquatique d’Antoine-Napoléon Wolski breveté en 1847. Le dispositif est constitué d'un large casque en cuivre qu'il nomme chapeau et que le plongeur positionne sur sa tête. Un anneau, placé sur la partie supérieure, permet d’y accrocher une corde pour la montée ou la descente dans l'eau. Une vitre est située devant les yeux du plongeur. Deux tuyaux en gutta-percha sont raccordés au casque et se trouvent de chaque côté de la vitre. Le premier amène l'air frais au moyen d'un ventilateur ou d'un soufflet ordinaire pour créer un courant d'air continu. Le second tuyau évacue l'air vicié. Le plongeur prélève de l'air pour sa respiration par un embout qu'il maintient en permanence dans la bouche et que l'inventeur nomme tubulure à bec. Une corde, utilisée pour le maintien du plongeur dans l'appareil, est attachée à la partie inférieure du chapeau et permet au plongeur de se mettre à cheval dessus. Le défaut majeur de cet appareil est son emploi limité aux petites profondeurs. En effet, l'eau monte à l'intérieur de la cloche proportionnellement à la profondeur et, à 10 mètres de fond, le volume est à moitié rempli d'eau. Si le plongeur peut encore respirer jusque-là, cela est impossible quelques mètres plus bas
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