Cette murale ludique aux couleurs vives de 1 100 pieds carrés est une création de Philippe Allard et Roadsworth. L’œuvre met en scène des espèces vulnérables d’ici reflétant un écosystème aussi menacé par le développement urbain. Dans un souci d’intégration de la murale à son milieu, les deux artistes se sont à la base inspirés du projet d’aménagement de ce terrain vague en îlot de fraicheur pour développer le concept de la murale. Ils tracent effectivement un parallèle intéressant entre le rôle de purification de l’eau que jouent naturellement les marais, et celui de purification de l’air urbain que remplira le futur parc Phillippe-Zotique-Millette. Par la suite, preuve d’un projet issu de la concertation, les architectes se sont inspirés de la maquette de la murale conçue par les deux artistes pour revoir le design du parc. À titre d’exemple, les pastilles de verdure ont pris la forme de nénuphars ; les jeux d’eau sont des répliques de quenouilles géantes, etc. L’art mural devient ainsi réellement moteur de changement, d’innovation, de création et de développement cohérent.