En 1860, la liste des brevets déposés par le fabricant de caoutchouc Joseph Martin Cabirol est déjà longue. Le 20 février, il récidive avec un nouvel appareil de plongeur dit scaphandre. La première amélioration est le rajout d'un manomètre placé sur sa pompe. D'après l'inventeur, il permet de connaître la profondeur du plongeur et de contrôler le fonctionnement du scaphandre. La deuxième est l’ajout d'un quatrième hublot sur le casque, au niveau du front. Le plongeur n'est plus obligé de se pencher en arrière pour voir au-dessus de lui. La troisième est un perfectionnement de la soupape d'échappement d'air qui est désormais réglable manuellement par le plongeur. Elle est sur le côté du casque et à portée de main. Le vissage ou le dévissage du couvercle de la soupape a pour fonction de faire varier le tarage du ressort de la soupape d'échappement d'air afin de provoquer une évacuation du surplus d'air plus ou moins rapidement. La quatrième est l'emploi d'une tubulure à robinet, placée sur le devant du casque, qui peut être manœuvrée pour assister la soupape d'échappement d'air lorsque celle-ci ne parvient pas à évacuer rapidement le surplus d'air se trouvant dans le scaphandre. La cinquième porte sur le système de fermeture du casque évitant dorénavant l’ouverture accidentelle. Enfin, la dernière amélioration porte sur les raccords de tuyaux, à la fois mâles et femelles. Ce scaphandre sera le modèle définitif de Cabirol. Son équipement connaît un grand succès auprès de la Marine, des Ponts et Chaussées, etc. mais aussi auprès d’entrepreneurs de travaux sous-marins. Cependant, il faut rappeler que le principe de fonctionnement de ce type d’appareil est inventé par Dantez en 1847. Joseph Martin Cabirol l’a perfectionné et commercialisé. Il est considéré comme le premier fabricant français de scaphandres et le principe de fonctionnement de son matériel perdure pendant plus d’un siècle après sa mise au point
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