L'approche de la science par Léonard de Vinci a été fortement liée à l'observation : "la science est capitaine, et la pratique, ce sont les soldats". Suivant ce principe, il dessine sa machine volante de type ornithoptère, dont le fonctionnement repose sur le battement des ailes des oiseaux. Mais au 19e siècle, cet intérêt pour des engins volants persiste et conquiert l'esprit de femmes ingénieuses.
Mon invention a pour objet un véhicule qui par rapport aux constructions connues, offre cet avantage qu'en dehors d'une force portante qui n'a pas encore été atteinte jusqu'ici, il peut être utilisé aussi bien comme véhicule maritime que véhicule aérien. Ce véhicule, dont la propulsion a lieu au moyen d'une paire d'ailes-voiles à la manière des oiseaux ou bien au moyen de plusieurs ailes-voiles qui forment une roue à aubes-voiles, à l'aide d'un moteur ou d'une transmission du genre de celle des vélocipèdes, possède, grâce aux ailes-voiles successives, et qui se recouvrent en partie, des surfaces de cerf-volant qui montent en avant et qui se surplombent en avant et sur les côtés, une force portante et une décharge du propre poids comme on ne les a jamais atteints jusqu'à présent. En outre, il est facile à gouverner parce qu'il fonctionne contre tout courant de l'air qu'il dépasse par sa propre vitesse, de sorte qu'on peut louvoyer comme avec des voiles en modifiant la vitesse des diverses ailes-voiles. Naturellement, l'assemblage entre le mât, la surface des cerfs-volants et le corps du navire est exécuté suivant les règles de l'industrie aérostatique, et au besoin, toutes les voiles peuvent être dégrées.
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