Parallèlement à son frère Jules Dupré de l’Ecole de Barbizon, Victor peint les bords des rivières d’Ile-de-France, du Berry et des Landes. La forêt de l’Ile-Adam et les rives de l’Oise ont été en particulier ses sujets de prédilection. Fidèle à la tradition hollandaise, il répartit autant d’espace pour le ciel que pour les abords des rivières, donnant lieu à des tons colorés bleus, verts et bruns posés grassement à la pâte afin d’accentuer les reflets du ciel dans l’eau et dans la nature environnante. L’arbre isolé qui rythme la composition, se repère souvent dans l’œuvre du peintre tandis que les canards apportent une vie à l’immuabilité du paysage.