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Ainsi, même l'homme de sa propre race la rejette. Elle se voit,donc,
dans une situation pareille à celle de l'époque de l'esclavage,qui
séparait l'homme noire de sa femme et de ses enfants, a laissé son
empreinte dans la famille noire. Il y a, donc, un grand nombre de
noires qui prennent en charge leur famille quand le compagnon les
quittent.
Pour empêcher la croissante démographique de la population
noire et pour "rendre blanc" le peuple du Brésil, on développe des
projets de contrôle de natalité qui visent aux gens de revenus plus
bas et qui ont une connotation raciste. On peut remarquer cela dans
les publicités de certains groupes de Planification Familiale qui as
sociaient la couleur à des messages de type: "défaut de fabrication"
ou bien, "malheureusement il y a des enfants qui sont marginaux de-
puis leur naissance. Il y a des statistiques qui montrent qu'on a
déjà pratiqué la stérilisation parmi nombre d'adolescentes et des
femmes
brésiliennes pauvres, ce qui provoque de sérieuses dénonces de
la part du mouvement des femmes et du mouvement des noirs dans notre
pays.
Des organizations multinationales privées ont une action
au dessus de tout contrôle de la part du gouvernement et, en plus de
la stérilisation, se servent de la distribution d'anti-conceptionnels
en masse sans aucun éxamen préable et sans contrôle clinique. D'après
des études medicaux, la femme noire a une tendance quatre fois plus
grande que la femme blanche pour developer des miomes et deux fois
plus de chance de hypertension, des facteurs qui interdisent l'utili-
sation des contraceptifs.
Malgré tous ces facteurs de marginalisation et d'oppression,
la femme noire brésilienne est la responsable de la préservation de la
communauté noire, de la religion et de la culture d'origine africaine.
C'est elle qui joue les rôles les plus importants dans la religion
afro-brésilienne, le candomblé, au contraire des autres réligions où
l'homme occupe toute l'hierarchie religieuse . Mère Menininha de Gan -
tois est un exemple récent d'une "leader" religieuse noire, qui, par
son influence sur des artistes et des politiciens, est devenue une
personnalitée nationale.
Du point de vue culturel, la femme noire a transformé les
écoles de samba,qui font des défilés au Carnaval, dans des endroits
communautaires noirs. La musique, la danse, la peinture, le folklore
et la cuisine brésilienne révèlent la riche contribution africaine
que les noirs, et surtout les femmes ont apporté au Brésil.
Si la femme noire est peu mentionnée ou pas dans l'histoire
officielle, ce n'est pas parce qu'elle n'a pas participé aux luttes
pour la libération de sa race.
Des recherches rachètent les personnalités historiques de
Luisa Mahin, Maria Felipa, Aqualtune, Mère Aninha, Mère Senhora
actuellement nous avons avons comme symbole de cette femme noire guer
rière la députée Benedita da Silva, la seule à participer à l'élabora
tion de la nouvelle Constitution brésilienne, subissant les discrimi-
nations d'être femme, d'être noire et d'être pauvre.
Dans la littérature brésilienne, de récentes recherches ont
de couvert quelques écrivains femmes noires dont les travaux n'ont eu
aucune divulgation, telle que Carolina de Jesus, qui eut un de ses li