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Fraction de seconde (Miroir) IV

Anthony McCall2022

Guggenheim Bilbao

Guggenheim Bilbao
Bilbao, Espagne

Pionnier dans l'association de disciplines comme le cinéma, la sculpture et le dessin, Anthony McCall (St. Paul’s Cray, Royaume-Uni, 1946) est surtout connu pour ses installations de « lumière solide », à travers lesquelles il explore, depuis plus de cinq décennies, la nature de la perception et les caractéristiques matérielles de l'image en mouvement. À l’aide d’éléments apparemment simples, McCall crée des phénomènes sculpturaux en employant la lumière projetée qui plonge le spectateur dans une expérience immersive hypnotique. Animé par le désir d’expérimenter des films « qui ne se réfèrent à rien d’autre qu’à leur propre physicité », McCall a créé un vocabulaire essentiel de formes mobiles : des points qui deviennent des lignes, et des segments droits ou courbes qui souvent s’entrecroisent. Ces figures élémentaires, qui se plient et se déplient silencieusement, peuvent être interprétées comme un dessin dans l’espace, comme une sculpture minimaliste ou encore comme une pièce de cinéma abstrait ; trois perspectives qui se rejoignent dans la pratique artistique de McCall depuis les années 1970. La projection contrôlée de plans lumineux dans l’espace d'exposition crée un terrain de jeu intangible, où chaque visiteur est émerveillé par l'interaction de grandes entités visibles constituées de brume délicate.

Présentée lors de l'exposition Anthony McCall. Fraction de seconde, l'œuvre Fraction de seconde (Miroir) IV [Split Second (Mirror) IV, 2022] consiste en une double projection horizontale de lumière qui comprend deux grands miroirs, deux projecteurs et deux écrans translucides. Ces éléments interrompent ou coupent les deux cônes lumineux situés symétriquement dans la pièce, comme s’ils voulaient réfléchir ou multiplier leurs mouvements respectifs. La relation entre ces formes peut être perçue sur la face avant des écrans orientés vers l’entrée comme un phénomène bidimensionnel ou un dessin de lumière alors que, de l’autre côté de la salle, les plans projetés génèrent des espaces vibrants qui invitent à une exploration sans fin. En avançant dans la salle, on prend peu à peu conscience que la projection de ces faisceaux lumineux provient d’un lieu indéfinissable, et que l’espace d’exposition semble soudainement se multiplier du fait de l’interaction entre les miroirs et les écrans.

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