Sur cette stèle funéraire, le lotus apparait sous différents états : tige, bouton, fleur. Au registre supérieur, le défunt, assis avec son épouse, respire l’odeur suave de la fleur, promesse de la vitalité retrouvée dans l’au-delà. À leurs côtés et au registre inférieur, leurs filles portent à leurs narines la fleur en bouton.
Le lotus apparaît également comme ornement des perruques féminines et des vases déposés sous la table d’offrande.
Ces lotus sont en réalité des nymphéas : le bleu (Nymphaea caerulea) s’épanouit aux premières lueurs du jour, tandis que le blanc (Nymphaea lotus) fleurit la nuit. C’est seulement à l’arrivée des Perses vers la fin du VIe siècle avant J.-C., que le véritable lotus (Nelumbo lotus) est introduit en Égypte.
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