Dans certaines de ses natures mortes, Slewinski est plus proche de Cézanne que de Gauguin. Pour autant, l’atmosphère qu’il instaure y est bien personnelle. Le choix volontaire des couleurs sombres confère un sentiment d’intimité. Ici, toute l’attention se concentre, dans un premier temps, sur la lampe et sa faible lumière filtrant à travers l’abat-jour vert. Puis, l’oeil s’habitue à la pénombre et décèle les autres éléments de la nature morte : miroir à gauche, table et pile de livres à droite. Un ouvrage ouvert au premier plan permet d’établir une ligne oblique qui construit la perspective de la composition. La touche simplificatrice, dans l’esprit de l’École de Pont-Aven, est prégnante.
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