A la fin du Moyen-Age, la vaisselle utilisée à la forteresse de Chinon est peu diversifiée et de qualité médiocre. Les pots à cuire munis d’une anse (coquemar) sont les plus nombreux. Plats, lèchefrites, terrines, cruches, tonnelets et gobelets viennent compléter ce vaisselier qui révèle que les échanges commerciaux avec l’extérieur sont peu développés. Les utilisateurs qui résident ou s’arrêtent au château à cette époque sont des gens « très ordinaires » ! Exemple de cette céramique : un pot à deux anses qui est un récipient peu répandu en Touraine. Ce pot, de grandes dimensions, a été utilisé comme marmite (comme l’attestent les larges zones noircies de suie). Un pichet qui fait partie d’un ensemble de quarante-trois céramiques mises au rebut dans une grande fosse maçonnée, sans doute une glacière hors d’usage. Une albarelle, un pot cylindrique destiné à contenir des préparations pharmaceutiques, des drogues ou des onguents.
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