Dans sa photographie Visite du Palais idéal, l’artiste a saisi l’architecture naïve et sa végétation. Le photographe semble avoir été admiratif du travail du Facteur, puisque plusieurs clichés présentent le monument et le Tombeau du silence et du repos sans fin en 1953 d’abord, puis dans les années 1970. Ici, la prise de vue laisse entrevoir la façade Est du Palais et l’angle de la façade Nord. Il est alors possible de voir la dentelure du Palais, ses tours et ses piliers égyptiens. Comme caché des grands arbres, l’édifice semble dévoiler un aspect secret du lieu au moment même. Au centre de la composition, un sentier de sable se présente et nous invite à faire un pas de plus, pour encore nous émerveiller.