Gaston Diehl Un appel au spirituel
Parce qu’il n’a pas dévié au cours de sa trajectoire déjà longue - sa première exposition à l’âge de dix-sept ans, date de 1956 - Perez Celis a pris un peu une posture d’exception, ici et plus encore en Argentine. Cette fidélité à soi-même, a ses objectifs, tend à disparaitre dans une époque où il est bon ton, et presque obligatoire souvent, de suivre les divers changements d’orientation.
Précisons de suite qu’il ne s’agit pas seulement de l’attitude adoptée dès ses débuts, de se consacrer à la traduction du visage mythique de ce continent, qu’il parcourt en tous sens, car tel domaine les postulants sont légion, se contentant pour la majorité hélas, de quelque figuration anecdotique ou allégorique transposée du folklore.