En 1806, le jeune officier du génie maritime Jean-Baptiste Hubert fait construire un moulin à draguer à l’entrée de la double forme de radoub de l’arsenal de Rochefort, afin de lutter contre l’envasement de la Charente. L’énergie éolienne permet à une drague d’effectuer un mouvement de va-et-vient entre la porte de la cale sèche et une plate-forme située dans le cours du fleuve. Mais ce n’est pas la seule fonction de cette construction fluviale : le rez-de-chaussée abrite un laminoir à plomb alors qu’au troisième étage du moulin sont disposés des broyeurs de pigments à quatre pilons, pour la peinture des navires. Le moulin de Hubert, par son souci de rationaliser l’énergie produite et sa polyvalence, constitue un repère majeur dans le développement technique de l’arsenal au début du XIXe siècle, comme le souligne l’origine prestigieuse de ce modèle en écorché, provenant de l’Académie des sciences.
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