Page d’A Paródia [La Parodie] fondé en 1900 par Rafael Bordalo et son fils, Manuel Gustavo. Ce nouveau journal, qui remplaçait O António Maria, était publié chaque semaine et rendait compte au moyen de la caricature et du dessin humoristique des principaux événements politiques et sociaux de l’époque.
Sous le titre « La Politique : la Grande truie », Bordalo entame une critique zoopolitique où les grands vices de la politique et des institutions nationales sont transfigurés en animaux. Ici, la politique est représentée comme une grande truie allaitant une portée de porcelets. Chacun d’eux représente les partis politiques et leurs membres, identifiés par les sigles inscrits sur leur arrière-train.
Entre autres animaux surgit le « grand chien », (la finance,) « le grand perroquet » (la rhétorique parlementaire), « le grand crabe » (le progrès national), « le grand rat » (la bureaucratie) ou « la grande ânesse » (l'instruction publique). Toujours empreints de beaucoup d’humour, ces dessins étaient une dénonciation mordante de l’état de la Nation. Lithographies publiées dans A Paródia, le 17 janvier 1900.
Intéressé par "Visual arts" ?
Restez informé via votre newsletter personnalisée Culture Weekly
Tout est prêt.
Vous recevrez votre première newsletter Culture Weekly cette semaine.