Conception : Château et Jardins du Rivau
Château du Rivau
Portrait de Jacques III de Beauvau (Portrait of a man) (17 e siècle), InconnuChâteau et Jardins du Rivau
Le château du Rivau a été édifie au 15e siècle par Pierre de Beauvau grand chambellan du Roi de France. Alliée par mariage à la famille royale, cette illustre lignée était aussi amie des arts et seigneur de guerre au service des Rois de France. Jacques III de Beauvau fut le dernier de cette illustre lignée. Ses ancêtres avaient bâti une forteresse ceinte de monumentales écuries où étaient élevés des chevaux de guerre pour les rois. Au fil du temps, le château s’est transformé en gracieux logis seigneurial.
Portrait de dame (vers 1520-1530), UnknownChâteau et Jardins du Rivau
Les grandes dames d’antan ont apporté leur vision artistique à l’aménagement intérieur. Elles ont fait tapisser tous les mûrs de fresques et de décors armoriés.
La princesse (1991), Pierre JosephChâteau et Jardins du Rivau
De nos jours, chaque année, le château du Rivau donne carte blanche aux artistes contemporains pour mettre au présent les collections du passé.
L’artiste Pierre Joseph réactive l’image que l’on se fait d’une princesse.Cette image moderne montre que le portrait n’a pas seulement pour fonction de rendre les absents présents, mais plutôt de susciter une émotion. Maîtres anciens et artistes contemporains confrontent ainsi leurs visions au Château du Rivau.
La survie du château du Rivau est attachée à Françoise Duplessis, sœur de Richelieu et mariée au Seigneur du Rivau.
Le cardinal avait fait détruire tous les château du voisinage pour ne pas porter ombrage au sien. Seul Le Rivau fut épargnée.
Antoine Roegiers, hanté par la peinture d’Histoire l’illustre avec ‘ la cape rouge’
Fresque du festin de Balthazar (XVI e siècle), InconnuChâteau et Jardins du Rivau
Le château était autrefois complètement revêtu de peintures murales.
Seule la fresque du "Festin de Balthazar" a survécu sur le manteau de la cheminée de la salle du Festin ainsi que la fresque "a fresco" du plafond. Ces deux fresques remémorent les banquets fastueux donnés en l’honneur des hôtes de passage.
La reine Zénobie (vers 1560- 1580), Artiste cartonnier non identifie : probablement FlamandChâteau et Jardins du Rivau
Les femmes ont toujours été honorées au Château du Rivau. En témoigne la magnifique tapisserie du XVIe siècle qui met à l’ honneur la reine Zénobie. Cette valeureuse reine de Palmyre défendit avec tant de hardiesse son royaume contre les envahisseurs romains, qu’elle fut capturée et emprisonnée par l’empereur romain Aurélien, ulcéré par cet insolent défi.
Elle est représentée sur son fier cheval de bataille, parée de fastueux habits de velours assortis au caparaçon de son destrier.
Portrait équestre de Jeanne d’ Arc (1909), E. FerryChâteau et Jardins du Rivau
Une autre héroïne guerrière fit halte au Rivau : Jeanne d’Arc vint chercher des chevaux de guerre dans les écuries déjà renommées au 15e siècle, sur sa route vers Orléans.
Eluminée (2016), Julien ServeChâteau et Jardins du Rivau
De nombreux artistes contemporains revisitent le passé historique du Rivau dans les grandes salles du Rivau. Parmi ceux- ci, l’artiste Julien Serve, habité par la mémoire de Jeanne la réinterprétée.
Bivouac par Philips WouwermanChâteau et Jardins du Rivau
Autres figures du passé du Rivau : les chevaux du Rivau, élevés pour le roi dans les Ecuries, Monument Historique du 16e siècle, ont porté avec panache la chevalerie française.
Untitled (‘Untitled ‘ from ‘Seven sisters series') par Esko MännikköChâteau et Jardins du Rivau
De nos jours, les chevaux représentés par les artistes de notre temps perpétue la tradition équestre du Rivau.
Untitled 2004/5 par Charlotte DumasChâteau et Jardins du Rivau
Représentées dans des postures plus affectueuses que celles brossées par les peintres animaliers d’antan, les œuvres actuelles évoquent la tendresse qui unit l’homme au monde animal.
Bestiaire XXVI (2001), Jean- luc TartarinChâteau et Jardins du Rivau
Réalisée tel un portrait humain, la photographie de Jean-Luc Tartarin s’attache à la plastique de l’animal.
Dans les monumentales écuries Renaissance, un spectacle projeté modélisé en 3D retrace l’évolution de l’art équestre et fait revivre grâce à la technologie, le glorieux passé du Rivau.
Chevaux œil (Ma Princesse Lipitzan) (1996), Philippe BrameChâteau et Jardins du Rivau
La douceur et la patience des chevaux de race lipizzan sont reconnus. Ces chevaux tels celui photographié par P.Brame sont utilisés en dressage.
Avec la fin des tournois médiévaux, les nobles montures, compagnons des grands seigneurs, se prêtent à des jeux moins dangereux appelés carrousels. Pour plaire aux dames de la cour, la noblesse exécute sur des chevaux de parade des figures.
Le spectacle projeté dans les écuries du Rivau, retrace l’évolution de l’art équestre.
Personnages historiques, animaux mythiques comme la licorne noire de Marie-Cécile Thijs, le château du Rivau fut le théâtre de nombreuses épopées. Chevaliers, héroïnes, l’habitent encore. Les jardins de conte de fées classés Jardin Remarquable de France ajoutent encore à la Féerie.
«Tout ce qui prend le passé pour racine aura pour feuillage l’avenir».
Victor Hugo
Intéressé par "Visual arts" ?
Restez informé via votre newsletter personnalisée Culture Weekly
Tout est prêt.
Vous recevrez votre première newsletter Culture Weekly cette semaine.