Explorez une Ferme Laitière

Situé au côté sud de l’étable laitière, cet enclos a plusieurs fonctions. Il sert d’espace d’exercice pour les vaches les matins d’hiver, en plus d’être un endroit où entreposer la machinerie et les aliments pour animaux. Pendant l’été, une partie de cet espace est transformé en enclos pour les veaux. 

Ce dernier comprend un petit abri pour protéger les animaux du soleil et de la pluie, et une aire suffisamment grande pour laisser courir les veaux. 

Les tracteurs sont essentiels au travail agricole. Ils transportent les aliments pour animaux, tirent de l’équipement lourd et font fonctionner la machinerie, comme des souffleuses à ensilage. Sans les tracteurs, le travail agricole serait beaucoup plus difficile.

L’élevage des vaches génère des déchets, dont du fumier et de la litière de paille sale. Ces déchets sont transformés en compost, une ressource précieuse qu’on épand dans les champs de la Ferme expérimentale centrale. Quand le chariot est plein, on transporte le fumier vers un site de compostage.

Ces énormes garde-manger sont remplis de nourriture pour les vaches. Les aliments à l’intérieur ont fermenté au fil du temps, les rendant plus nutritifs et faciles à digérer pour les vaches.

Comme tous les mammifères, la vache laitière doit donner naissance pour produire du lait. La maternité est un endroit confortable, spacieux et tranquille où la vache passe les derniers jours de sa grossesse et donne naissance. La plupart des vaches vêlent en moins de cinq heures. 

Peu après sa naissance, le veau se tient seul debout et boit directement des trayons de la vache. Le premier lait, nommé colostrum, est riche en anticorps qui protègent le veau contre les maladies.

Une vache en travail tourne habituellement en rond, piétine et finit par s’étendre. Cette vache va bientôt vêler.

La maternité est équipée de trois caméras qui permettent à un éleveur de surveiller la vache en travail à l’aide d’un téléphone intelligent. La plupart des vaches vêlent seules, mais un éleveur est toujours prêt à aider si un animal présente des signes de détresse.

Le plancher de la maternité est recouvert d’une épaisse litière de paille qui absorbe l’urine des vaches et sert de matelas. La paille souillée est changée chaque jour pour garder la logette propre.

Cette salle est comme une immense cuisine. C’est l’endroit où l’éleveur prépare la ration, ou le repas, des vaches en lactation. Un nutritionniste s’assure que les ingrédients sont bien équilibrés pour que les vaches soient en santé et produisent beaucoup de lait. 

Pour préparer la ration, un éleveur pèse ou mesure chaque ingrédient et l’ajoute à un chariot nourrisseur motorisé. Une ration typique comprend de l’ensilage de maïs, du maïs grain humide, un supplément protéique, des vitamines, des minéraux et du bicarbonate de sodium.

Le chariot nourrisseur fonctionne comme un robot culinaire qui mélange les ingrédients de la ration. Trois fois par jour, un éleveur conduit le chariot nourrisseur à l’étable laitière et distribue les rations préparées directement dans la mangeoire des vaches.

À partir du tableau de contrôle, une éleveuse sélectionne la quantité d’ensilage nécessaire pour une ration. Au bas du silo, des chaînes rotatives poussent l’ensilage sur un convoyeur. 

L’estomac des vaches est divisé en quatre compartiments. Le plus gros, le rumen, est plein de microbes qui décomposent les fibres végétales. Pour empêcher que les liquides dans le rumen deviennent trop acides, l’éleveur ajoute du bicarbonate de sodium à la ration.

Le maïs fermenté est très nutritif et les vaches l’adorent. La nourriture dans le chariot vert est composée de grains de maïs. L’ensilage de maïs dans le chariot bleu est composé du plant de maïs entier

Situé au deuxième étage de l’étable laitière, le grenier à foin est une grande pièce d’entreposage pour le foin. Ce dernier est constitué d’un mélange d’herbes et de légumineuses telles que la fléole des prés et la luzerne. Cultivées ensemble dans les champs, les plantes sont coupées et laissées à sécher avant d’être pressées en balles.

À demi vide au printemps, le grenier à foin sera rempli jusqu’au plafond à la fin de l’été avec plus de 5.000 balles de foin.

Toutes les vaches, peu importe leur âge, mangent du foin. En plus de leur ration quotidienne composée d’autres aliments, chacune de nos vaches en lactation consomme une petite balle de foin tous les jours.

Durant la saison de fenaison, un convoyeur transporte les balles de foin à partir de l’élévateur situé à l’extérieur de l’étable, jusqu’au grenier où elles sont entreposées.

Un éleveur laisse tomber des balles de foin dans l’étable par la trappe.

Ces vaches matures produisent toutes du lait. Elles vivent, mangent et se reposent dans la section principale de l’étable lorsqu’elles ne sont pas à l’extérieur, dans le pâturage. Pour produire du lait, les vaches doivent être confortables et en santé, et ont besoin de manger des aliments nutritifs.

Toutes les deux semaines, un vétérinaire inspecte le troupeau pour détecter de potentiels troubles de santé. Le vétérinaire pratique également une échographie sur les vaches enceintes et prend soin des animaux malades. 

Lorsqu’elles mangent, les vaches fouillent dans leur nourriture et repoussent une partie du fourrage hors de portée. Ce petit robot repousse la nourriture dans la mangeoire.

Le Musée élève des vaches appartenant à chacune des sept races laitières du Canada. La quantité de lait produite, la teneur en matières grasses et en protéines, l’apparence physique et même la personnalité diffèrent d’une race de vache à l’autre.

Les vaches boivent de 110 à 190 litres d’eau par jour. C’est assez pour remplir une baignoire de taille moyenne. Pour faire couler l’eau dans le bol, la vache pousse sur la buse noire avec son museau.

La vache Holstein noire et blanche est de loin la race laitière la plus populaire au Canada. Elle produit en moyenne 10 100 litres de lait en 10 mois, soit l’équivalent de 33 litres par jour, ou suffisamment de lait pour remplir 128 verres.

Deux fois par jour, tôt le matin et en fin d’après-midi, les éleveurs utilisent un système de traite pour traire les vaches. À l’heure de la traite, les pis des vaches sont remplis de lait. Avant de placer la trayeuse sur la vache, un éleveur nettoie les trayons.

Il faut environ cinq minutes pour traire une vache. Après la traite, le système entame automatiquement un cycle de lavage. Chaque lactoduc, gobelet trayeur et surface ayant touché au lait est lavé, rincé et désinfecté.

Le pis d’une vache est divisé en quatre sections, nommées « quartiers », où le lait est fabriqué et entreposé. Chaque quartier se termine par un trayon d’où coule le lait.

La trayeuse a quatre gobelets trayeurs que l’on place sur les trayons de la vache. À l’intérieur de chaque gobelet, un manchon de caoutchouc s’ouvre et se referme sous le trayon. Cette suite régulière de phases d’aspiration et de massage permet d’extraire doucement le lait.

Ces deux lactoducs font partie du système de traite. Comme un boyau d’aspirateur, la canalisation à vide – le tuyau blanc – a une fonction d’aspiration. Le lactoduc en acier inoxydable transporte le lait jusqu’à la laiterie. 

Ce gobelet contient de l’iode. Avant et après la traite, un éleveur trempe les trayons de la vache dans l’iode pour les désinfecter.

Voici l’endroit le plus propre de l’étable. C’est ici que l’équipement de traite est désinfecté. C’est également dans la laiterie que le lait est filtré et entreposé avant d’être acheminé à une usine laitière. 

Comme n’importe quelle ferme laitière en Ontario, le Musée vend son lait à un office de commercialisation appelé Dairy Farmers of Ontario. Cet office revend immédiatement le lait à des transformateurs laitiers selon leurs besoins.

Pendant la traite, la chambre de réception se remplit peu à peu de lait tiède. Lorsque le lait touche les trois capteurs noirs, la pompe transfère le lait dans le réservoir réfrigérant.

Un éleveur utilise un bidon pour recueillir le lait des vaches malades soignées aux antibiotiques. Leur lait est jeté jusqu’à ce qu’il ne contienne plus aucune trace de médicament.

Voici où on entrepose et réfrigère le lait. Le réservoir à lait peut contenir 4 000 litres de lait, soit la quantité maximale que les vaches du Musée peuvent produire en trois jours. Tous les deux jours, le camion-citerne transvide le lait dans sa citerne et le réservoir est nettoyé.

Un éleveur vide le lait de la chambre de réception dans des seaux. Ce lait servira à nourrir les veaux.  

C’est ici que vivent les bébés vaches, ou veaux, et où les éleveurs leur apportent les soins dont ils ont besoin. Dans cette étable, chaque veau a son propre enclos spacieux où il peut bouger. On y retrouve un abreuvoir, du foin et un tourteau sucré bien spécial qui contient de la mélasse. 

Les veaux sont des créatures sociables qui aiment la compagnie d’autres veaux et de visiteurs. Les veaux grandissent très rapidement. En deux ans, ces animaux seront déjà des adultes qui produiront du lait avec les autres vaches en lactation du Musée.

Deux fois par jour, un éleveur nourrit les veaux à la bouteille. Ces animaux ont des appétits voraces et peuvent boire quatre litres de lait à chaque tétée. Peu à peu, lorsque les veaux grandissent, on les entraîne à boire dans un seau.

Un veau femelle est une génisse. Puisque seulement les femelles produisent du lait, le Musée vend les veaux mâles lorsqu’ils ont quelques jours.

Chaque veau a sa propre affiche indiquant son nom et sa date de naissance ainsi que le nom sa génitrice (mère) et de son géniteur (père). 

Ces vaches prennent une pause de la production de lait. Les éleveurs cessent de traire une vache deux mois avant sa date prévue de vêlage. Pendant cette période, la vache se repose et concentre son énergie sur le veau qui croît rapidement dans son ventre. La période de gestation d’une vache dure neuf mois.

Quelques jours avant la date prévue de vêlage, la vache tarie est transférée dans un enclos de la maternité où elle se reposera jusqu’à la naissance du veau. Pendant l’été et l’automne, les vaches taries passent tout leur temps dans le pâturage.

Cette vache tarie a un petit pis. C’est un signe qu’elle ne produit pas de lait. Son pis commencera à se remplir de colostrum à l’approche de sa date de vêlage.

La date prévue de vêlage de chaque vache est inscrite dans ce tableau. Les visiteurs et les éleveurs peuvent le consulter pour savoir quand la prochaine vache donnera naissance. 

Pour que les vaches soient confortables, le plancher de chaque logette est recouvert d’un tapis en caoutchouc et d’une épaisse couche de paille. La logette est suffisamment grande pour que la vache puisse se tenir debout, s’étendre et s’étirer confortablement.