Les débuts du musée
Dès la création du musée, des maquettes sont présentées au public. Elles sont données par leurs auteurs ou prêtées le temps d'une saison. Parfois, le musée passe commande d'un modèle pour répondre à un besoin précis.
Côte d’Emeraude, maquette de goélette terre-neuva (1964), J-C QuinquisMusée de la Pêche
Côte d’Emeraude, maquette de goélette terre-neuva
Création de maquettes et atelier
En 1975, le nouveau conservateur, Hervé Gloux, fabrique pour le musée des maquettes chez lui, tout en continuant à en commander quelques-unes à l'extérieur. Après le réaménagement des espaces ouverts au public en 1977, il crée un atelier de modélisme naval interne au musée.
Diorama du chantier naval Krebs (1989), Joël BarzicMusée de la Pêche
Plusieurs maquettistes travaillent ensemble ou séparément sur des maquettes et dioramas à but pédagogique.
Les maquettistes passent des heures à faire des recherches sur des plans anciens, lorsqu'ils existent, ou à dessiner ces plans. Chaque modèle demande entre 500 et 1000 heures de travail.
L’apogée de l’atelier maquette
Dans les années 2000 et 2010, les maquettistes sont sollicités par des chantiers navals extérieurs et l'atelier fabrique ainsi les modèles des navires construits à Concarneau, pour leurs armateurs.
Sardinier Fou de Bassan, 1890-1905 (1980), L. LevasseurMusée de la Pêche
Aujourd’hui
Cet atelier est maintenant réservé pour l'entretien des maquettes faisant partie des collections du musée. Les multiples modèles exposés permettent de suivre l'évolution du gréement, de la forme des bateaux et de leur taille.
Seestern, maquette de bateau (1960)Musée de la Pêche
L'échelle est en général au 1/33e, ce qui permet de comparer les navires et d'avoir un minimum de détails. Chaque maquette peut avoir ses engins de pêche, casiers, lignes et filets.
L'auteur s'est amusé à créer cette toute petite maquette de moins de 5 cm, en utilisant même des poils de chat.
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