L'aventure de la Réplique de la grotte Chauvet

La grotte Chauvet est inscrite sur la Liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle est le premier chef d'oeuvre de l'humanité. Comment à la fois protéger, conserver et partager un patrimoine unique sans le faire visiter ? En en réalisant une réplique !

Quelques unes des 10,000 images recueillies pour la travail des artistes (2013-11-03/2013-11-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Pourquoi une réplique de la grotte Chauvet ?

Plusieurs raisons ont amené cette décision. En premier lieu, la grotte originale n'étant pas visible, il est indispensable d'en réaliser une copie pour ne pas perdre...la mémoire de notre devoir de conservation et de transmission. D'autre part, la grotte Chauvet est devenu un site emblématique d'Ardèche. En produire une réplique a permis de positionner le territoire sur un terrain économique et touristique patrimonial enrichissant l'image de l'Ardèche, déjà réputée pour son environnement et sa nature préservés. 

Terrain où sera implantée la Réplique de la grotte Chauvet (2012-06-03/2012-06-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Quelque part dans le sud de l'Ardèche

Ce terrain plat à la végétation dense est situé à trois km à vol d’oiseau de la véritable grotte. Y sera bâtie la Réplique de la grotte Chauvet.

Extrait du modèle 3D de la Réplique de la grotte Chauvet (2014-07-03/2014-07-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Travailler dans la grotte Chauvet

La  véritable grotte étant quasiment inaccessible, des photographies ont été abondamment utilisées pour la reproduire. Après plusieurs campagnes de numérisation de la grotte Chauvet, un clone digital fut recomposé grâce à un travail de re-conception digitale technique et scientifique accompli de 2008 à 2013.

La Caverne du Pont d'Arc en construction (2012-10-01/2012-10-01), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Retour en Ardèche sur la commune de Vallon-Pont-d’Arc, à moins de trois kilomètres à vol d’oiseau du sanctuaire paléolithique qu’est la grotte Chauvet. En octobre 2012, le chantier est déjà bien avancé. Au premier plan à gauche, l’emplacement circulaire surcreusé de 6 mètres, accueillera le bâtiment où sera confinée la Réplique de la grotte. Afin de préserver la végétation, des arbres prélevés seront transplantés deux ans plus tard dans la terre rouge et fine de ce causse.

Construction du bâtiment qui contiendra la Réplique de la grotte Chauvet (2013-03-01/2013-03-01), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

L'écrin de la Réplique

En février 2013, le bâtiment de la Réplique émerge de la garrigue persistante. En dépit de ses dimensions (70 m de diamètre pour 16 mètres de hauteur), il restera invisible. Les visiteurs ne découvriront son existence que dans les derniers mètres de leur périple à travers la végétation depuis la zone d’accueil à 300 m de distance. 

Vue de détail de la Fresque des Chevaux (2013-08-02/2013-08-02), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Un sanctuaire en fabrication

En dehors du chantier principal, existaient quatre lieux dédiés à la production des éléments constitutifs de la future Réplique : panneaux ornés (deux ateliers), concrétions de calcite et ossements animaux. Afin de favoriser la précision des restitutions, les panneaux ornés ont été réalisés en résine grâce au l’action d’une fraiseuse, précurseur des imprimantes 3D. Plusieurs centaines de mètre carré de surface décomposée en une trentaine de panneaux distincts (le plus petit faisant 1m², le plus grand 60m²) ont été reproduits dans l’atelier d’Alain Dalis (Société Arc & Os, Montignac). Reconnu internationalement pour la qualité de la fabrication d’objets et décors préhistoriques, Alain Dalis a supervisé la production de tous les panneaux ornés. Cette mission fut accomplie de juillet 2012 à décembre 2014. Sur cette image, une des artistes formée par Alain Dalis s’applique à reproduire très fidèlement les microformes topographiques de la paroi sur laquelle sera copiée la Fresque des Chevaux.

Détail du panneau des Dominos (2013-11-06/2013-11-06), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Une fois la topographie et la surface rocheuse reproduites advenait la phase d’ornementation des parois. Le positionnement des peintures a été réalisé précisément grâce à des vidéoprojecteurs HD dont l’image projetée permettait à la fois de localiser les dessins et d’appliquer une technique inspirée de la décalcomanie. Ce travail fut confié à des artistes qui purent entrer à plusieurs reprises dans la véritable grotte. Ils furent accompagnés par des membres de l’équipe scientifique étudiant la grotte Chauvet.

Le Panneau du Hibou (étape de validation) (2013-08-02/2013-08-02), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Avant d’être intégrés dans les décors, ces panneaux ornés reconstitués ont fait l’objet de séances de validation qui rassemblaient le maître d’ouvrage (le Syndicat mixte de l’Espace de restitution de la grotte Chauvet, smergc), des représentants du Comité scientifique installé par le Smergc, et l’équipe d’Alain Dalis. Ici est observé le panneau du Hibou (au premier plan à droite en haut).

La Fresque des chevaux (2013-08-02/2013-08-02), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Le panneau de la Fresque des Chevaux est terminé. Il sera préparé pour un départ vers Toulouse dans l’atelier de Gilles Tosello, préhistorien et plasticien à qui fut confiée l’ornementation de deux plus emblématiques fresques de la grotte Chauvet, celles des Chevaux et des Félins.

Charpente métallique du bâtiment de la Réplique de la grotte Chauvet (2013-08-03/2013-08-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Juillet 2013, le bâtiment principal se barricade chaque jour un peu plus derrière ses murs sans ouverture qui cèlent la Réplique. Une charpente métallique principale (premier plan en haut) avec des portées de 25m de long doit soutenir le toit du bâtiment ainsi qu’une charpente secondaire. C’est à cette dernière que sera suspendue la Réplique de la grotte Chauvet.

Gilles Tosello dans son atelier (2013-03-03/2013-03-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Dans le silence de son atelier, Gilles Tosello accomplit son minutieux travail de restitution. Il connait chaque millimètre carré de cette paroi qu’il a étudiée dès 1998. Son savoir scientifique conjugué à sa sensibilité d’artiste lui permet d’imiter le geste paléolithique, symbolisant des croyances et mythes pensés et transmis par nos ancêtres il y a plus de 36.000 ans.

Matériaux naturels (ocres) pour les surfaces des panneaux en résine (2013-11-04/2013-11-04), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

L’énergie injectée dans le geste, la profondeur du trait, la vitesse d’exécution du dessin sont perceptibles dans ce travail de restitution d’œuvres paléolithiques. Les matériaux comptent tout autant que la paroi rocheuse qui reçoit l’œuvre. Gilles Tosello utilise des matières naturelles très proches de celles collectées dans la nature et préparées par nos ancêtres il y a 36.000 ans. La réalisation de la Réplique de la grotte Chauvet se transfigure en une approche archéologique expérimentale.

Tige métallique en voie de pliage (2013-11-05/2013-11-05), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Le squelette de la grotte

Retour en Ardèche sur le chantier. Dès la fin de l’été 2013, il concentre une communauté de compétences qui va devenir un groupe cimenté par ce projet unique. Ces nouveaux arrivants vont fabriquer le squelette de métal de la future Réplique.
Cette ossature est informe, ne possède pas la symétrie ni la logique biologique d’un organisme vivant.

Comment fabriquer une ossature métallique dont la dimension surpasse la surface du Stade de France ?

Très prosaïquement, des tables de pliage ont été inventées. Au-dessus des deux tables sont suspendus des vidéoprojecteurs qui esquissent, via un laser vert projeté, les profils topographiques de la grotte. Ce sont plus de 100 kilomètres de tiges métalliques qui seront ployées et assemblées à main d’homme.

Soudure des tiges métalliques ployées à la main et formant des éléments individuels dénommés "cages" (2013-11-04/2013-11-04), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Étiquetées, ces tiges sont ensuite soudées pour former des cages de métal. Chaque cage ébauche chaque jour davantage les morphologies de la grotte.

Assemblage des cages mettaliques formant l'ossature et la topographie intérieure de la grotte (2013-11-04/2013-11-04), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Une par une, les cages sont amenées dans leur emplacement. Ce que nous devinions redevient une réalité que nous avons fréquentée et observée dans la fraîcheur humide des calcaires massifs des gorges de l’Ardèche…

Vue (fisheye) de la charpente mettalique de la grotte (2013-11-03/2013-11-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

…nous assistons à la renaissance de la grotte Chauvet.

Echantillons prototypés de calcite reconstitués en résine (2013-09-01/2013-09-01), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Recréer une vie géologique

En septembre 2013, dans le treizième arrondissement parisien, l’atelier Phénomènes apprend à dupliquer la vie géologique de la grotte Chauvet. Cet atelier d’artistes-plasticiens explore les matériaux et techniques qui permettront de napper de calcites les parois de la Réplique. De nombreux échantillons sont produits et même amenés dans la grotte Chauvet pour comparaison et validation.

Fabrication d'une concretion géante (détail) (2013-09-03/2013-09-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Ce travail de restitution de la vie géologique de la grotte est piloté par Danièle Allemand et Stéphane Gérard. Chaque micro-gour retrouve sa place, chaque fistuleuse redevient unique, chaque draperie recouvre son fin voile de calcite dans les ateliers des Frigos.

Nappage de la charpente avec des bétons projetés (gauche de l'image) (2013-11-03/2013-11-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Novembre 2013, il est temps de masquer l’ossature des voûtes de la Réplique avec des projections de béton. La société Aab en est chargée. Elle entre en action avec ses sculpteurs qu’il a fallu former en leur professant des cours de géologie accélérée sur le terrain. Cette connaissance acquise intensivement, menée dans la grotte Chauvet et d’autres cavités, procure très vite des satisfactions scientifiques et artistiques et des garanties sur le travail.

Les sculpteurs reproduisant la géologie de la grotte (2013-11-03/2013-11-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

La Réplique de la grotte Chauvet se badigeonne d’un derme minéral. Les vitesses de progression des sculpteurs oscillent entre 1m² par jour pour un sculpteur à 20m² selon les exigences du travail de restitution.

Intégration de la Fresque des Chevaux (2014-04-03/2014-04-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Mars 2014, arrivée sur le chantier de la Fresque des Chevaux. Cet objet orné est encastré dans les décors en béton de la Réplique. L’exercice est aussi précis que délicat. En sus du poids, les formes de cette paroi induisent un équilibre physique sensible au moindre déplacement.

Olivier Poisson, chef sculpteur, contrôlant les décors (2014-11-03/2014-11-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Dans d’autres zones de la Réplique, les décors se ferment. Le chantier de construction mute en une grotte Chauvet bis. Yves Poisson, chef des sculpteurs en charge des voûtes de la Réplique, vérifie le travail de ses équipes grâce à la réalité virtuelle, outil qui fut pensé et instauré pour la toute première fois en France pour accomplir un projet culturel.

Agathe Max peignant un crâne d'ours des cavernes reconstitué (résine) (2014-07-03/2014-07-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

25.000 ans plus, l'ours revient

Juillet 2014, Saint-Priest en banlieue lyonnaise. Derrière une station-service des années 60 perdue le long d’une avenue urbaine identique à des centaines d’autres se cache l’atelier Dasplets. Y travaille la plasticienne Agathe Max. C’est à elle que nous avons confié la restitution des ossements de l’ours des cavernes. Impossible d’ignorer cet occupant qui a parfois modifié les reliefs des parois en les polissant ou en imprimant dans les sols tendres des centaines d’empreintes. Le travail de restitution fut mené d’après de véritables ossements d’ours des cavernes.

Trois modèles de crânes d'ours des cavernes (juvénile, femelle et mâle) (2014-07-05/2014-07-05), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

A l’instar des panneaux ornés et des concrétions, les mêmes matériaux à base de résines ont été employés pour reproduire les ossements d’ours des cavernes. Sur cette photo, de bas en haut, trois modèles de crânes ont été dupliqués très fidèlement : un crâne de juvénile, un crâne de femelle et un dernier de mâle. Le plus grand des crânes dépasse 45cm de long.

Intégration des ossements animaux reconstitués (2014-07-03/2014-07-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Terminés et validés scientifiquement, les ossements en résine sont positionnés sur les sols. Cette action précise prend en compte la pente des sols ou encore les vitesses d’écoulement d’eau qui, dans la véritable grotte, ont remobilisé et déplacé les ossements.

Intégration de la concrétion d'entrée (2014-04-03/2014-04-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Les concrétions trouvent leur place

Avril 2014, chaque élément de décor trouve la place qui lui est réservée.  La grande concrétion vient épouser délicatement les reliefs rocheux de la Réplique. Le puzzle est en voie d’aboutissement.  

Le préhistorien Jean Clottes découvre la Réplique (2014-07-03/2014-07-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Retour dans la grotte

Le 10 juin 2014, nous recevons la visite du préhistorien Jean Clottes qui a présidé le Comité scientifique de la Réplique. Il est le préhistorien qui a authentifié les dessins de la grotte Chauvet fin 1994 ainsi que celui qui a mis en place le programme scientifique dans la grotte. Sa déambulation dans une grotte dupliquée, même incomplète, provoque une réminiscence de souvenirs qu’il partage avec nous. Il nous révèle qu’en 1994 il a pleuré face à la Fresque des Chevaux.

La Fresque des Félins achevée (2014-07-03/2014-07-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

A Toulouse, juin 2014, la Fresque des Lions est à son tour achevée. Elle constitue le cœur du sanctuaire paléolithique. Sur ce panneau sont regroupées 115 « unités graphiques », comme les nomment les archéologues, ou plus communément dessins.

Retouches finales du panneau des rhinocéros (Fresque des Félins) (2014-07-03/2014-07-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Dans le silence de l’atelier toulousain, David Sarre-Doublet apporte les ultimes retouches à une œuvre quasi-sacrée.

Retouches finales sur les joints du panneau du Cheval brossé (2014-11-03/2014-11-03), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Novembre 2014, tous les panneaux ornés sont en place. Ici, le panneau du Cheval brossé, ainsi nommé à cause de sa généreuse crinière estompée, reçoit les gestes d’un traitement artistique porté sur les joints avec l’encaissant en béton.

Vue intérieure de la Salle du Crâne de la Réplique (2014-09-04/2014-09-04), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Dans une autre partie de la Réplique, les décors sont pleinement terminés. Telle la mue d’un serpent, des vestiges distendus hérités du chantier restent mollement pendus aux parois.

La Fresque des Chevaux pleinement intégrée (2014-09-04/2014-09-04), S. Compoint/ResoluteLa grotte Chauvet - Patrimoine mondial de l'UNESCO

Voir et connaître la grotte Chauvet !

Le 25 avril 2015, la Réplique de la grotte Chauvet accueille ses premiers visiteurs. Ils découvrent ce qu’ils n’avaient jamais pu observer que dans des livres ou des reportages. La grotte Chauvet devient tangible. Depuis, deux millions de personnes venues du monde entier ont arpenté la Réplique de la grotte Chauvet.

Crédits : histoire

Le Syndicat mixte de l'Espace de restitution de la grotte Chauvet (SMERGC) remercie la Ministère de la Culture et de la communication. Cette exposition a été créée dans le cadre d'une convention liant ces deux partenaires pour la valorisation de la grotte Chauvet et de son contexte géographique et historique.
Le SMERGC est concepteur/réalisateur et propriétaire du site La Grotte Chauvet 2 (anciennement Caverne du Pont d'Arc) et a constitué et défendu le dossier de candidature de la grotte Chauvet sur la Liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO.
http://lacavernedupontdarc.org/
https://www.facebook.com/lagrottechauvet2/

Le SMERGC remercie également l'Institut Art & Culture de Google, notamment Valérie Pivan et Sixtine Fabre.

La Réplique de la grotte Chuavet a fait l'objet d'u livre édité par Actes Sud
https://issuu.com/actes_sud/docs/grotte-bd

Crédits : tous les supports
Il peut arriver que l'histoire présentée ait été créée par un tiers indépendant et qu'elle ne reflète pas toujours la ligne directrice des institutions, répertoriées ci-dessous, qui ont fourni le contenu.
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