L’épreuve de la guerre : 1939-1945
À la fin de 1939, le Canada était en guerre pour la deuxième fois en une génération. De nombreuses personnes ont apporté une contribution importante à l’effort de guerre canadien malgré la discrimination. Ces personnes ont entamé le processus d’intégration d’un groupe plus diversifié de personnes dans l’ARC.
Discrimination fondée sur le sexe
Après le déclenchement de la guerre en 1939, de nombreuses Canadiennes étaient impatientes de s’enrôler dans les forces armées. Au départ, le gouvernement était réticent à les accepter dans des rôles non médicaux.
Comme le recrutement des hommes ralentissait, les femmes ont finalement été autorisées à se joindre à l’ARC dans des rôles non liés au combat en 1941.
Elsie MacGill : La reine des ouragans
Madame MacGill a été la première femme ingénieure au Canada et la première femme à occuper le poste de chef du génie aéronautique au sein d’une compagnie aéronautique. Première personne à assurer la production en ligne des Hawker Hurricanes, elle s’est vu attribuer le surnom de « reine des ouragans ».
Immortalisée à l’encre
La carrière impressionnante de Mme MacGill dans le domaine de l’aviation, y compris les défis qu’elle a dû relever, et sa contribution à l’effort de guerre canadien ont fait l’objet de reportages dans la série American True Comics intitulée « Queen of the Hurricanes ».
Minute du patrimoine de la reine des ouragans
Elsie MacGill a encore été immortalisée dans l’une des célèbres Minutes du patrimoine.
Wilhelmina WalkerLa fondation de l'ARC
Wilhelmina « Willa » Walker : L’escadre
Madame Walker s’est enrôlée dans le Corps auxiliaire féminin de l’Aviation canadienne, plus tard la division féminine de l’ARC, en 1941. Elle a rapidement gravi les échelons grâce à ses compétences et à sa détermination. Elle a été l’une des premières femmes à détenir le grade d’officière d’escadre dans l’ARC.
Willa Walker with WD MembersLa fondation de l'ARC
Lutter pour l’égalité des sexes
Mme Walker était connue sous le nom de « l’escadre » parmi ceux qu’elle commandait. Elle a mis sur pied les centres de formation de la division féminine partout au Canada et a mené la charge pour avoir des femmes dans les écoles du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique.
Discrimination raciale
À partir de 1938, l’ARC a adopté une politique d’enrôlement exclusive. Les recrues de l’ARC devaient « être d’ascendance purement européenne ». De nombreux Canadiens ont été exclus.
Malgré cette politique, de nombreuses personnes ont surmonté la discrimination pour apporter d’importantes contributions à l’ARC.
Allan Bundy : Déterminé à voler
Lorsque la guerre a éclaté en 1939, M. Bundy a tenté de s’enrôler comme pilote, mais il a été rejeté. Il s’est ensuite joint à l’ARC et a été entraîné comme pilote après que la politique de recrutement raciste eut été supprimée.
Il a volé avec le 404e Escadron dans le cadre d’opérations anti-sous-marins.
Allan Bundy with GroupLa fondation de l'ARC
Avec le 404e Escadron
Au début, personne ne voulait voler avec Bundy en raison de sa race. Le sergent Elwood « Lefty » Wright a accepté d’être son navigateur à bord d’un Beaufighter. Ils ont mené à bien 42 missions de combat ensemble.
Carty BrothersLa fondation de l'ARC
Une affaire de famille : Les frères Carty
Cinq des frères Carty de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick (Adolphus, William, Clyde, Donald et Gerald) ont servi dans l’ARC.
Ils ont suivi les traces de leur père, Albert, un militaire. Il a servi au sein du 2e Bataillon de construction pendant la Première Guerre mondiale.
Willard Bolduc, DFC : Mitrailleur arrière
Issu d’une famille autochtone, Bolduc s’est enrôlé dans l’ARC en juin 1941 à North Bay, en Ontario. Il a reçu la Croix du service distingué dans l'Aviation (DFC) pour sa bravoure lors de deux sorties opérationnelles en Europe.
Vers une nouvelle ère : 1946-1991
Pendant la Guerre froide, l’ARC a subi de nombreux changements. Des types d’aéronefs aux personnes portant l’uniforme, ces années ont été des années de progrès et, dans certains cas, de régression.
Members of the ParabellesLa fondation de l'ARC
Les para-belles : des infirmières parachutistes
À partir de 1951, les para-belles étaient un groupe de femmes qui se sont porté volontaires pour être les premières sauveteuses parachutistes au Canada. Ils ont participé à plusieurs missions de recherche et de sauvetage partout au Canada.
Les femmes dans le parasauvetage
Les coûts élevés ont amené l’ARC à cesser de former du personnel médical pour le parasauvetage.
Il faudra des décennies avant qu’une autre femme serve dans le parasauvetage à l’ARC.
Steven Deschamps : La fierté parmi les préjugés
En 1979, M. Deschamps s’est joint à l’ARC en tant que pilote stagiaire, mais il a été victime de la « purge LGBT », où des militaires soupçonnés d’appartenir à la communauté LGBTQ ont été retirés du service de force.
Il a été réadmis après le règlement Douglas de 1992. Il a travaillé en simulation de vol et a pris sa retraite en 2013.
Vers l’avenir de l’ARC : De 1992 à aujourd’hui
Le travail effectué en vue d’avoir un groupe diversifié de personnes dans l’ARC se poursuit. Beaucoup de bonnes choses ont été faites, mais il reste encore du travail à faire pour réaliser d’autres premières.
Maryse Carmichael : Pionnière des Snowbirds
En novembre 2000, la capitaine Maryse Carmichael est devenue la première femme pilote avec les célèbres Snowbirds. En 2010, elle est revenue comme commandante des Snowbirds. À ce jour, des femmes occupent fièrement tous les postes au sein de l’équipe.
Karen McCrimmon : Leadership et appartenance
Madame McCrimmon a commencé sa carrière dans l’ARC en tant que navigatrice. Elle a surmonté le traitement difficile de ses collègues aviateurs. Elle a été la première femme à commander un escadron de vol des Forces canadiennes, le 429e Escadron de transport, en 1998.
Tammy Negraeff with GroupLa fondation de l'ARC
Tammy Negraeff : Technicienne en sauvetage pionnière
En 1998, Tammy Negraeff a obtenu son diplôme du cours de formation de 11 mois en R et S (recherche et sauvetage). Au moment de son enrôlement, la technique en sauvetage était un métier exclusivement masculin, mais cela n’a pas empêché madame Negraeff de devenir la première femme canadienne à devenir technicienne en sauvetage.
Nancy Tremblay : Continuer à voler
Madame Tremblay choisit de poursuivre une carrière en maintenance dans l’ARC. Elle a été la première femme à commander le 3e Escadron de maintenance (air) à Bagotville, au Québec.
D’autres premières à venir
Les membres de l’ARC ont tellement d’occasions de réaliser plus de premières. Des missions spatiales aux tout nouveaux domaines de guerre, de nouveaux pionniers émergeront dans l’avenir de l’ARC.
Pathway to the Stars CoverLa fondation de l'ARC
Voie vers les étoiles : 100 ans de l’Aviation royale canadienne
Vous pouvez en apprendre davantage sur les histoires couvertes dans Voie vers les étoiles : 100 ans de l’Aviation royale canadienne.
https://rcaffoundation.ca/fr/portfolio-items/voie-vers-les-etoiles/
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