Un chemin de Saint-Jacques sans barrières physiques

Il s’agit de l’itinéraire jacquaire jouissant de la plus grande tradition historique et le plus réputé au niveau international. Il était déjà décrit en 1135 dans le Codex Calixtinus, ouvrage fondamental sur le Chemin. Son Livre V est un véritable guide médiéval du pèlerinage vers Compostelle.

De là, le Chemin français suit un itinéraire unique qui traverse des villes et villages significatifs du nord de l’Espagne comme Logroño, Santo Domingo de la Calzada, Burgos ou León. Il pénètre en Galice par la région d’O Bierzo.

Le fait de réaliser le chemin accompagné est toujours une bonne idée, notamment lors des tronçons les plus complexes ou pour faire face aux obstacles et défis pouvant se présenter.

Tout comme les pèlerins effectuant le Chemin à pied ou à vélo, il est important de se préparer physiquement avant le départ. Toutes les étapes ne se ressemblent pas, il existe des tronçons plus difficiles ou exigeant une meilleure condition physique. Il est recommandé de s’entraîner au préalable sur des terrains comportant des montées et des descentes.

Lors de la planification de l’itinéraire, il convient de s’informer sur l’existence d’éventuels lieux de réparation des dispositifs d’aide, qui seront probablement soumis à une grande pression au cours du chemin.

Il est également conseillé d’emporter des pièces de rechange pour le fauteuil, des embouts supplémentaires pour les béquilles en cas d’utilisation, des gants et des crèmes ou produits évitant l’apparition d’ampoules.

Le meilleur moment pour effectuer le chemin de Saint-Jacques quelles que soient les circonstances personnelles est le printemps et le début de l’automne, de manière à éviter l’affluence massive de l’été et la chaleur excessive.

Si vous voyagez en fauteuil roulant, il convient de prendre garde aux pluies du printemps car elles augmentent notablement la difficulté du parcours. De plus, elles entraînent la formation de flaques ou de zones boueuses qui compliquent ou rendent le passage difficile.