Se rendant en Pologne dans sa famille, il y découvre chez un artisan de Lodz, un modèle d’engrenage à chevrons encore inconnu. Il achète le brevet et l’exploite en Essonne, puis à Paris. À la suite d’un séjour aux États-Unis, il découvre le travail "à la chaîne". Capitaine du 82e RA lourde entre 1914 et 1918, il est l’un des artisans de la victoire : il adapte l’activité de son usine d’engrenages à chevrons, quai de Javel à Boulogne-Billancourt, aux besoins de la guerre (traitement thermique des aciers spéciaux, fabrication d’obus jusqu’à 50 000 par jour). En quatre ans, elle fabrique 9000 camions, 5000 autres engins à roues, 2000 chars d’assaut, 12 000 moteurs d’avions, 8 millions d’obus, 24 millions au total à la fin de la guerre ; elle vend les shrapnells 7F pièce au lieu de 14F dans les arsenaux nationaux. Le nombre de ses ouvriers passe de 5000 en 1914 à 23 000 en 1918. Créateur des industries automobiles portant son nom, il innove par la construction de la première voiture française en grande série, la production de la première petite voiture (5 cv), l’adoption de la Tout Acier, le montage du moteur flottant, la traction. Sur le plan commercial, il met en place la vente à crédit, développe des réseaux de concessionnaires et d’agents, introduit la garantie d’un an. Il crée des compagnies de taxis, de transports ruraux, un compagnie d’assurance. Il initie les grands raids et croisières automobiles. Son nom est devenu une marque et un mythe
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