Dessin de François Szulman à 9 ans. Dessin de François Szulman à 9 ans.

En 1940, François Szulman a 9 ans et habite 32, boulevard de Belleville dans le XXe.Engagé dans l’armée française en 1939,son père est interné dans un stalag allemand.Lors de la rafle du Vel d’Hiv, François et sa mère évitent ainsi l’internement grâce à leur statut de famille de prisonnier de guerre et au patriotisme d’un policier.Le père de François est libéré en février 1943 et revient à Paris. La famille décide alors de rentrer dans la clandestinité. Elle s’installe dans une cache rue Sainte-Marthe dans le Xe.Sans ressources, elle survit très difficilement.François met à profit son don pour le dessin et contrefait les tickets de rationnement de pain.François passe en effet la majeure partie de son temps à dessiner. Ses croquis donnent à voir son univers : la vue depuis sa cache et ses environs immédiats ou ses parents et les quelques amis avec lesquels il parvient à rester en contact. Asthmatique, sa mère tombe malade.Faute d’argent et de peur d’être repérée, elle ne peut se faire soigner. Elle meurt à Noël 1943. À la Libération, François et son père luttent pour récupérer leur appartement du bd de Belleville qui, après avoir été vidé de ses biens, est occupé par de nouveaux locataires. Le boulanger du quartier avoue, lui, à François qu’il n’avait jamais été dupe de l’oeuvre de faussaire du jeune homme.

En 1940, François Szulman a 9 ans et habite 32, boulevard de Belleville dans le XXe.Engagé dans l’armée française en 1939,son père est interné dans un stalag allemand.Lors de la rafle du Vel d’Hiv, François et sa mère évitent ainsi l’internement grâce à leur statut de famille de prisonnier de guerre et au patriotisme d’un policier.Le père de François est libéré en février 1943 et revient à Paris. La famille décide alors de rentrer dans la clandestinité. Elle s’installe dans une cache rue Sainte-Marthe dans le Xe.Sans ressources, elle survit très difficilement.François met à profit son don pour le dessin et contrefait les tickets de rationnement de pain.François passe en effet la majeure partie de son temps à dessiner. Ses croquis donnent à voir son univers : la vue depuis sa cache et ses environs immédiats ou ses parents et les quelques amis avec lesquels il parvient à rester en contact. Asthmatique, sa mère tombe malade.Faute d’argent et de peur d’être repérée, elle ne peut se faire soigner. Elle meurt à Noël 1943. À la Libération, François et son père luttent pour récupérer leur appartement du bd de Belleville qui, après avoir été vidé de ses biens, est occupé par de nouveaux locataires. Le boulanger du quartier avoue, lui, à François qu’il n’avait jamais été dupe de l’oeuvre de faussaire du jeune homme.