CO-742
Bouvier-Ajam, Solange; Maison de la Pensée Française. [Carta] 1957 fév. 26,
Paris [para]
Candido Portinari; Maria Portinari, Rio de Janeiro, RJ. 2 p. [francês][datilografado]
Mes chers Amis,
Je m’excuse de ne pas vous avoir écrit plus tôt mais nous avons eu beaucoup de travail pour la présentation de votre si belle exposition.
La vernissage a eu lieu le Mardi 26 Avril (Mars): les Journalistes étaient nombreux au Cocktail de presse de midi et le soir nous avons eu beaucoup de monde. Toutes les Ambassades d’Amérique Latine se sont fait représenter et les brésiliens étaient aussi contents que les français.
Nous vous avons envoyé, par avion et en recommandé, d’abord la carte d’invitation puis le catalogue. Nous vous avions envoyé précédement un paquet d’affiches et un lot de catalogues mais quand les recevez-vous ? Vous seriez gentils de nous dire si vous avez bien tout reçu. Si vous ne les recevez pas nous demanderons à l’Ambassade du Brésil de se charger de vous en envoyer d’autres par la voie diplomatique.
Nous avons eu déjá de grandes articles avec reproductions dans “Combat”, “L’Humanité”, le “Monde”, etc... Un peu plus tard nous vous enverrons les coupures de presse.
Tout le monde a beaucoup regretté votre absence au vernissage. Nous avons été chargés de quantité de messages pour vous de la part de vos Amis et de tous les Conservateurs de Musées parisiens parmi lesquels Jean Cassou et M. Vergnet-Ruiz.
Les actualités ont tourné un grand film qui sera diffusé en Amérique Latine. A ce sujet, M. Julio Rosen, journaliste brésilien, vous avais écrit pour vous demander de lui confier des photos de Portinari à l’atelier ou en famille pour compléter son film.
On nous a demandé, de plusieurs cotes, si Portinari accepterait de prêter des oeuvres actuellement chez nous à d’autres expositions: Nous avons répondu à toutes ces demandes en disant que nous nous étions engagés à renvoyer l’ensemble de l’exposition directement au Brésil dès qu’elle serait terminée, qu’il faudrait donc s’adresser directement à vous pour vous faire ces demandes et que c’est vous qui nous donneriez des instructions suivant les décision que vous auriez prises. Vous allez donc recevoir plusieurs lettres dans ce sens.
Tous les Visiteurs trouvent que c’est une exposition merveilleuse et repartent enthousiastes... Je vous écrirai un peu plus tard pour vous redonner des détails sur le public et la presse.
J’espère que la santé du Père de Portinari ne vous donne plus d’inquiétude et je vous prie de croire, mes chers Amis, à mes sentiments les plus affectueux.
Solange.
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