Dans Beaucoup plus que l'infini (Bastante más que infinito, 2001), l’artiste nous fait découvrir la ville de New York. Grâce aux éléments architecturaux, Lazkano réorganise le paysage et articule la représentation d’une réalité imaginaire filtrée par la mémoire historique et l’expérience personnelle. Comme une bonne partie de ses œuvres, cette peinture est teintée d’une aspiration vers le sublime, tendant à une idéalisation de la réalité qui joue pourtant avec une ironie propre d’une philosophie post-moderne. La sublimation repose sur l’absence de figure humaine : sans elle, le paysage tend vers l’éternité en l’absence de dimension historique.