Loudéac le 8 janvier 1918 Cher frère J'ai reçu ta lettre hier au moment de partir en convoi, je suis heureux de savoir que tu es rentré en bonne santé à ton poste tu me dis pas que tu as bien le cafard cela n'est pas surprenant, il faut espérer aue tu vas le chasser avant même que veux tu cher frère il faut première patience il y aura un fin bien sûr. Je te remercie bien des bons souhaits que tu m'envoie je te souhaite aussi une bonne et heureuse année, une bonne santé, et que la guerre finisse au plus tôt afin que tu nous fasse aller en noce. pour moi je vais bien comme tu le vois je suis dans le fond des Côtes du Nord. Hier j'étais à Paris, il gelait et l'eau tombait et par ici il a tombé de la neige et la terre en est bien couverte. Je te quitte cher frère en t'envoyant mes bonnes amitiés. Bonjour à Germaine quand tu vas lui écrire. Ton frangin qui pense à toi,
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