Le simoun, vent violent du désert, souffle et soulève des sables rendus brûlants par les rayons du soleil. Des voyageurs se couchent à terre et s'enveloppent de leurs burnous, pour se protéger des griffures des grains de sable et éviter la mort.
Apreté du paysage, sentiment de solitude et de désolation sont soulignés par un camaïeu jaune-ocre peint en bandes horizontales. La monotonie des coloris est ponctuée par la présence de d’hommes recouverts de tissus qui se déploient et accentuent l’impression de violence du vent. Le contraste entre ces personnages sombre et la lumière poussiéreuse du désert est saisissante. Avec une économie remarquable de moyens remarquable, une graduation subtile des plans, François-Auguste Briard parvient à traduire la quintessence du désert.
Ce tableau est une scène fantasmée, théâtrale et totalement imaginaire. L’artiste conserve le caractère onirique et intemporel que le public d'alors attache à l'Orient.
Après son voyage en Méditerranée en 1828, Biard continue de peindre des sujets orientaux jusqu'à la fin des années 1830. Il va ensuite davantage s'intéresser aux paysages du Grand Nord.
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