Les horloges de Louis Charles Gallonde ont été, à plusieurs reprises, remarquées par l’Académie des sciences pour leur perfection mécanique et la qualité de leur exécution. Ce régulateur, appelé aussi « horloge de parquet », a la particularité de battre la seconde et de servir de référence pour régler d’autres horloges. Il indique séparément les heures des minutes grâce à deux petits cadrans placés à l’intérieur d’un grand cadran double. Ce dernier comporte un cercle fixe, qui marque les secondes, et un cercle mobile, qui indique le quantième (désignation de la date par son numéro de jour dans le mois). Entre les deux, un anneau figure les douze signes du zodiaque. Ce régulateur dispose du « quantième annuel », ce qui permet de connaître la date, que l’année soit bissextile ou non. Placé dans une enveloppe d’ébène et de bronze doré, il illustre la complexité propre à l’horlogerie du XVIIIe siècle.