Le télégraphe autographe de Caselli transmet les fac-similés, les dessins et les écrits. La dépêche est rédigée avec une encre isolante sur une feuille d’étain que parcourt un stylet. À la réception du signal, une pointe se déplace sur un papier enduit d’une solution chimique ; le courant électrique produit une réaction chimique, révélant le message original. Le mouvement des stylets est animé par deux chronomètres régulateurs synchronisés entre les stations à l’aide d’électroaimants. Seules deux lignes furent installées. La taxe pour la transmission était fixée au prix prohibitif de 20 centimes le centimètre carré. Le succès ne fut pas au rendez-vous et le système fut abandonné. « Le télégraphe Caselli ne reste plus que dans les musées, comme un exemple mémorable du sort qui attend les inventions les plus ingénieuses lorsqu’elles n’ont pas la chance de répondre à un besoin réel », pouvait-on lire dans une nécrologie de Caselli. Le Pantélégraphe est pourtant le précurseur du télécopieur…
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