Le maire de Nantes, Gaétan Rondeau, réprouve publiquement l'attentat commis contre le lieutenant-colonel Hotz, chef de la Kommandantur. Selon lui, il représente le "geste de quelques misérables agissant sciemment et volontairement aux ordres de l'étranger", venant saper la politique de rapprochement entre Allemands et Français. Aussi prend-il l'initiative, relayée par le conseil municipal, d'inviter les Nantais à signer des registres de protestation mis à leur disposition à la mairie ou à la préfecture.
Une large partie de l'opinion désapprouve en effet l'assassinat, et ses terribles conséquences. Hotz est un officier considéré à l'époque comme plutôt "francophile" ; il était venu travailler à Nantes en tant qu'ingénieur entre 1920 et 1930 dans le cadre des réparations de guerre suite à la défaite de l'Allemagne en 1918.
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