Après Ratisbonne, les troupes de la Grande Armée avancent vers Vienne afin de barrer la route à l’archiduc Charles-Louis d’Autriche qui commande les forces ennemies.
Victorieux à Vienne, les Français doivent néanmoins se retrancher sur la petite île de Lobau sur le Danube, avant d’affronter l’armée autrichienne près d’Essling. C’est grâce aux ponts de fortune construits par les Français permettant de relier les deux terres que ceux-ci parviennent à lancer une attaque à Essling le 20 mai 1809. Malheureusement, le 21 mai, les ponts, devenus instables à cause du courant et des passages incessants des soldats, finissent par casser et laisser les troupes de la Grande Armée sans ravitaillement en munitions.
Cette rupture sera décisive pour l’issue de la bataille puisqu’elle permettra aux Autrichiens de remporter le combat.
Le 22 mai, le maréchal Lannes recevra dans le genou un boulet de canon qui entraînera sa mort: c’est le premier maréchal de l’Empire à mourir au combat.
La bataille d’Essling est considérée comme une victoire face à l’Empire français pour les Autrichiens qui appellent alors au soulèvement des populations des pays occupés par la France.