Ingénieur général des Ponts et Chaussées. Professeur au Muséum national d’histoire naturelle (1909) où avant lui trois générations de Becquerel étaient déjà passées. Son œuvre scientifique concerne essentiellement la magnéto-optique : il crée une nouvelle science, l’optique des très basses températures, et ses études sur le pouvoir rotatoire magnétique lui permettent de découvrir l’action du champ cristallin, ainsi qu’un nouveau phénomène, le métamagnétisme. Répétiteur adjoint de physique à l’École polytechnique de 1911 à 1919, titulaire de 1919 à 1924, il sera examinateur des élèves de 1924 à 1948. Comme ses ancêtres, il sera membre de l’Académie des sciences (1946)